Les TIC par-ci, les TIC par-là. Afin de me familiariser avec l'évolution des TIC dans le monde de l'éducation, je suis allée lire quelques articles sur Cyberpresse . Mon attention s'est arrêtée sur deux articles écrits en août dernier par Pascale Breton.
Dans un de ses articles, Madame Breton nous fait part de la soudaine baisse d'intérêt pour les tableaux blancs interactifs (TBI). Pourquoi? Principalement à cause du coût engendré par le projecteur et son installation.
Le projet de M. Charest, annoncé en février 2011, prévoyait implanter des TBI dans toutes les écoles. Cette initiative impliquait des frais allant jusqu'à 240 millions de dollars. Cependant, même si cette innovation a épaté la galerie au départ, elle n'a pas su alimenter l'intérêt des enseignants. La technologie évolue rapidement et de nouveaux gadgets attirent déjà l'attention!
Les fameuses tablettes numériques!
Dans un autre article, Madame Breton aborde le fait que les tablettes numériques sont perçues comme un outil innovateur qui motivera les élèves et pourra ainsi augmenter leur réussite scolaire.
Le Collège d'Anjou fait actuellement l'essai de cet outil auprès de ses 200 élèves de 3e et 4e secondaire. La direction a opté pour le Ipad. Ce sont les parents qui déboursent les frais et les élèves doivent signer un contrat d'engagement.
Par contre, ce ne sont pas tous les milieux scolaires qui peuvent demander aux parents de débourser de tels frais. Évidemment, le coût est moindre que celui des TBI. De plus, la tablette numérique offre l'accès à plusieurs applications, ce qui peut reduire la quantité de photocopies produites dans les écoles.
Malgré ces bons côtés, quelques questions s'imposent. Est-ce que la motivation va rester? Les élèves auront-ils réellement de meilleurs résultats? Il n'en demeure pas moins que l'enseignant aura un rôle à jouer. Peu importe le support matériel utilisé, je considère qu'une simple tablette ne fera pas des miracles. Elle n'est qu'un pion parmi l'ensemble des éléments nécessaires à la réussite. Il est vrai que les possibilités sont nombreuses. Il ne reste qu'à espérer que les tablettes resteront sur le marché plus longtemps que les TBI!
Pour amener cette réflexion, tu compares deux articles qui traitent de deux technologies populaires. On a tendance à se poser plusieurs questions, comme toi, sans avoir vraiment de preuves de meilleures réussites.
RépondreSupprimerUn chose est sûre, selon moi, il ne faut pas penser seulement en terme de coût. Un enseignant fera certainement la différence comme tu le dis, s'il sait comment exploiter une technologie ou une autre, à partir de bonnes intentions pédagogiques.
On voit que l'achat des tablettes est exigé par une école privée. Les écoles publiques ne peuvent pas se permettre une telle exigence, car leurs parents n'ont pas tous les mêmes moyens financiers.
Ton billet ouvre la porte à plusieurs questions à propos des "innovations" pédagogiques...